Milan (awp/afp) - Le géant italien de l'aéronautique et de la défense Leonardo S.p.A. a confirmé mardi ses prévisions pour 2019 après avoir vu son bénéfice net multiplié par cinq au deuxième trimestre.

Le bénéfice net a atteint 272 millions d'euros, soit le double de ce qu'attendaient les analystes qui tablaient sur 132 millions, selon le consensus du fournisseur d'informations financières Factset.

Le chiffre d'affaires a de son côté progressé de 3,15%, à 3,237 milliards d'euros, conformément aux attentes des analystes (3,23 milliards).

Les commandes ont elles bondi de 48%, à 3,62 milliards d'euros, largement au-dessus à ce qui était attendu par le marché (2,28 milliards), grâce à la branche "électronique pour la défense et la sécurité" et aux hélicoptères.

Son portefeuille de commandes atteint désormais 36,32 milliards, ce qui lui garantit l'équivalent de trois ans de production.

Après avoir connu une année 2017 très difficile, marquée par la chute de 46% de son bénéfice net, Leonardo a opéré un net redressement en 2018 et voit cette bonne santé se confirmer.

Sur le semestre, le bénéfice net a été multiplié par trois, à 349 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires est en hausse de 6,7%, à 5,96 milliards d'euros et les nouvelles commandes de 33,5% à 6,1 milliards.

"Les résultats obtenus sont encore une fois conformes à nos attentes, nous avons enregistré une excellente performance commerciale tant sur le marché intérieur qu'à l'international", s'est félicité le patron du groupe, Alessandro Profumo, en confirmant les objectifs pour 2019.

Leonardo table notamment sur un chiffre d'affaires en progression, à 12,5-13 milliards d'euros, de nouvelles commandes en recul après l'excellente année 2018, entre 12,5 et 13,5 milliards d'euros, et un Ebita en petite hausse, à 1,175-1,225 milliard (contre 1,12 milliard en 2018).

Seule petite fausse note dans ces résultats trimestriels: la dette a crû à 4,09 milliards, contre 2,35 milliards fin 2018 et 3,47 milliards un an plus tôt, en raison de l'adoption des nouvelles normes IFRS et de l'impact du rachat de Vitrociset.

afp/rp