22 janvier (Reuters) - La nouvelle demande de libération sous caution de Carlos Ghosn, détenu depuis le 19 novembre au Japon, a été rejetée mardi par le tribunal de district de Tokyo.

L'ancien président de Nissan, inculpé pour trois chefs d'accusation de malversations financières, pour avoir notamment minimisé son salaire pendant huit ans et transféré temporairement chez Nissan des pertes personnelles, nie les accusations portées contre lui.

Carlos Ghosn est toujours PDG de Renault et de l'alliance automobile Renault-Nissan. Selon des sources proches du dossier, le conseil d'administration de Renault mettra fin aux fonctions de PDG de Carlos Ghosn et choisira une nouvelle direction pour tenter de tourner la page sur deux mois de crise de gouvernance dans le courant de la semaine. (Chris Gallagher; Arthur Connan pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Nissan Motor Co Ltd, Renault