Les couloirs feutrés de la Bourse bruissent de nouveaux de rumeurs concernant une évolution du partenariat liant Renault et Nissan. Comme toujours, Renault (+1,62% à 73,57 euros) en profite et figure parmi les plus fortes hausses du CAC 40. Selon les informations de Bloomberg, Renault et Nissan se seraient donnés deux ans pour décider d’une éventuelle fusion... ou d’une alternative destinée à renforcer leur partenariat.

Ce délai de deux ans permettrait à ces changements d'être réalisés avant le départ de Carlos Ghosn. En effet, mi-juin, Carlos Ghosn avait déclaré au Financial Times qu'il pourrait quitter la direction de Renault avant la fin de son mandat. " Vous pouvez vous attendre à ce que je quitte mes fonctions de directeur général de Renault avant 2022 ", avait-il indiqué au quotidien britannique. Toutefois, Carlos Ghosn resterait président de Renault et à la tête de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, précisait le Financial Times.

Dans ses colonnes, Bloomberg ajoute que les deux constructeurs automobiles discutent de différentes options et notamment de la création d'une société holding qui chapeauterait Renault et Nissan.

Pour le moment, Renault et Nissan n'ont pas réagi officiellement à ces nouvelles rumeurs.

Démenties ou pas, les investisseurs préfèreront sans doute se remémorer les déclarations de Carlos Ghosn, le 2 mars dernier. Interrogé sur la possibilité d'une fusion des membres de l'Alliance sur BFM Business, le dirigeant de Renault avait en effet répondu " pourquoi pas ". Il avait néanmoins ajouté que " ceci n'est pas un objectif en tant que tel, c'est quelque chose qui devrait arriver dans un cheminement naturel ".