Lors d'une interview accordée à Reuters, ce dernier a déclaré que Ryanair était également intéressée, pour elle-même par le dernier né de la famille Boeing 737 - le MAX 10 - sous réserve qu'il soit commercialisé à un "juste prix", ce qui, selon Michael O'Leary, n'est pas le cas actuellement.

Toute future commande d'A321 pour Laudamotion "ne pourrait pas porter sur moins de 100 appareils", dont 50 commandes fermes et 50 options, a-t-il précisé, en marge d'une conférence du secteur aérien à Bruxelles, ajoutant que les discussions avec l'avionneur européen en étaient à un stade "très préliminaire".

Une telle commande représenterait au moins 6,5 milliards de dollars sur la base des prix catalogue.

Ryanair, qui n'exploite que des Boeing - elle devenue de ce fait l'un des principaux clients de l'avionneur américain - estime que la reprise de Laudamotion lui permettra d'avantage de flexibilité en termes de choix des avions.

"Nous déterminés à devenir un client Airbus via Laudamotion parce qu'à l'avenir, avec des concurrents qui vont mettre clef sous la porte et les opportunités de croissance externe en Europe, certains seront tout Airbus, d'autres tout Boeing et nous voulons être capables de faire les deux", a poursuivi Michael O'Leary.

En raison de la guerre des prix que se livrent les compagnies "low cost" dans un contexte de surcapacités, Ryanair, numéro un européen du secteur aérien en termes de passagers transportés, pense que ses concurrents déficitaires devront bientôt trouver un repreneur ou cesser leurs activités.

(Tim Hepher, Catherine Mallebay-Vacqueur et Benoît Van Overstraeten pour le service français)