La banque néerlandaise a de son côté indiqué que Ralph Hamers, qui a passé plus de 30 ans chez ING avant d'en prendre les rênes en 2013, quitterait ses fonctions le 30 juin prochain sans préciser le nom de la personne appelée à lui succéder.

Le cours d'UBS était en hausse de 1,4% jeudi matin après l'annonce de cette nomination.

"Ralph est le directeur général qu'il nous faut pour diriger notre entreprise" dans le nouveau chapitre de son histoire, a estimé le président du conseil d'administration d'UBS, Axel Weber, dans un communiqué. "Banquier chevronné et respecté doté d'une expertise éprouvée dans la transformation numérique, Ralph a un palmarès impressionnant à la tête du groupe ING depuis plus de six ans".

Première banque suisse, UBS est engagée dans une profonde refonte de son activité phare de gestion du patrimoine, qui passe notamment par une réduction de ses effectifs. Elle n'est toutefois pas parvenue à atteindre ses objectifs de bénéfices et de réduction des coûts en 2019 dans un contexte de taux d'intérêt très bas en Europe et de concurrence accrue des États-Unis.

Le cours de l'action UBS a fortement baissé l'an dernier, plombée notamment par une amende de 4,5 milliards d'euros infligée par la justice française dans une affaire de fraude fiscale.

(Shubham Kalia à Bangalore and Rachel Armstrong, version française Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : UBS Group, ING Groep N.V.