Quand il ne cherche pas de nouveaux et généreux donateurs pour la croisade philanthropique qu'il mène avec son ami Bill Gates, Warren Buffett se veut rassurant pour tous les investisseurs de la planète «finance». A l'occasion d'un récent sommet sur le développement économique, le troisième homme le plus riche du monde a exclu tout risque de seconde récession pour son pays.

«L'oracle d'Omaha», qui a dépensé près de 30 milliards de dollars pour s'emparer des parts de la société de chemin de fer Burlington Northern, il y a quelques mois, cite en exemple la croissance de sa société d'investissement.

Selon lui, la plupart des indicateurs se révélerait plutôt positif et toutes les conditions seraient réunies pour que tout se passe dans le meilleur des mondes, grâce à la supposée bonne volonté des banques, encouragées à stimuler l'investissement et le développement des entreprises par l'octroi de prêts.

A moins que cet optimisme impromptu ne soit le fait des bons résultats de Swiss ; après plus de 340 millions de dollars de pertes l'année dernière, la compagnie a affiché 810 millions de dollars de résultat net sur le premier trimestre 2010. Une bonne nouvelle pour Warren Buffett qui avait prêté trois milliards de Francs Suisses (2,3 milliards d'euros) au numéro deux mondial de l'assurance…

>> Commander L'effet boule de neige, la biographie inédite de Warren Buffett, qui vous dévoile tous ses secrets d'investissement.