Boiron a publié un résultat net part du groupe pour le compte de l'exercice 2019 en baisse de 29,3% à 40,63 millions d'euros. Le résultat opérationnel est lui en baisse de 36,9% à 66,92 millions d'euros, et le chiffre d'affaires recule de 7,8% à 557,12 millions d'euros. Le laboratoire justifie ces mauvais résultats par des "attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l'homéopathie en France ainsi qu'en Espagne". Le Conseil d'Administration proposera à l'Assemblée générale un dividende de 1,05 euro par action, payable le 5 juin 2020.

Les charges opérationnelles récurrentes sont en recul de 14,92 millions d'euros, essentiellement sur la masse salariale, mais des éléments non récurrents ont généré une variation défavorable de 14,36 millions d'euros des autres produits et charges opérationnels.

Ainsi la filiale Belge UNDA a signé une convention de cession de son fonds de commerce et la vente de ses biens immobiliers générant 5,88 millions d'euros de dépréciations d'actifs et provisions; et les marques, brevets et matériels liés au dispositif médical acheté en 2017 à la société Alkantis ont intégralement été dépréciés pour 2,07 millions d'euros.

A cela s'ajoute une plus-value de 6,21 millions d'euros enregistrée en 2018 pour la vente de l'établissement de Levallois-Perret.

Plus tôt dans la journée, Boiron avait annoncé un projet majeur de réorganisation en France, censé aboutir à la suppression de 646 postes et la création de 134 autres. "Nous ferons tout pour limiter l'impact social de ce projet de réorganisation dans le respect de l'héritage social qui est le nôtre", a assuré le groupe familial.