Le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) a déclaré que les négociations avec le syndicat Teamsters Rail Conference étaient dans l'impasse, prédisant qu'une grève légale ou un lock-out ne se produirait probablement pas avant la mi-juillet.

Dans un communiqué publié sur le site Web de la compagnie mercredi en fin de journée, le CPKC a indiqué que les deux parties s'étaient rencontrées du 15 au 21 mai avec l'aide de médiateurs fédéraux.

"Malheureusement, et malgré tous nos efforts, aucun progrès n'a été réalisé. D'autres dates de négociation n'ont pas été fixées pour le moment", a déclaré l'entreprise.

Au début du mois, les travailleurs du CPKC et de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada représentés par les Teamsters ont voté massivement en faveur d'une grève dès le 22 mai.

Mais Ottawa a demandé au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de déterminer si une grève aurait des répercussions sur la sécurité, repoussant ainsi la date potentielle du début de l'arrêt de travail.

Une grève légale ou un lock-out ne peut avoir lieu tant que le CCRI n'a pas rendu sa décision.

"Bien que l'on ne sache pas exactement combien de temps il faudra au CCRI pour rendre sa décision, il est peu probable que les parties soient en mesure d'entamer une grève légale ou un lock-out avant la mi-juillet ou plus tard", a déclaré le CCRI.

Un arrêt de travail pourrait mettre à mal la chaîne d'approvisionnement du Canada et avoir un impact négatif sur les principales exportations, notamment le blé, le canola, la potasse et le charbon.

Les Teamsters n'étaient pas immédiatement disponibles pour un commentaire.