L'action du groupe américain d'articles de sport gagnait plus de 3% dans les transactions hors séance.

Confronté à la baisse des dépenses de consommation dans de nombreux pays, Nike s'est employé ces derniers mois à diminuer ses dépenses, ce qui l'a conduit à réduire ses effectifs mondiaux d'environ 5%, l'équivalent de quelque 1.750 postes.

Les commandes de produits à livrer d'ici avril ont diminué de 1% à changes constants, une évolution meilleure qu'anticipé par les analystes et qui marque un redressement après le recul de 4% enregistré au trimestre précédent.

Le deuxième trimestre de l'exercice fiscal se solde par un bénéfice net en baisse de 4% lui aussi, à 375 millions de dollars, soit 76 cents par action, contre 391 millions (80 cents/action) un an plus tôt.

Les analystes financiers anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 71 cents selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires trimestriel a également reculé de 4%, à 4,4 milliards de dollars, la baisse affectant toutes les zones géographiques à l'exception des pays classés "émergents" par le groupe.

Le recul des ventes a atteint 4% en Amérique du Nord, 6% en Europe occidentale et 24% en Europe centrale et orientale. En Chine, où elles affichaient une croissance à deux chiffres l'an dernier, les ventes ont reculé de 3%.

La marge brute s'est légèrement dégradée à 44,5% contre 44,7% il y a un an, en raison de rabais plus importants et d'effets de change défavorables.

Le titre Nike gagnait 3,3% à 65,33 dollars dans les transactions hors séance après avoir fini à 63,25 la séance sur le New York Stock Exchange.

Alexandria Sage, version française Marc Angrand