Zurich (awp) - Le groupe alimentaire Orior a subi de plein fouet l'année dernière l'impact du coronavirus, qui a affecté tout particulièrement la division Casualfood, spécialisée dans les aliments à l'emporter. Le bénéfice net a plongé de 30,8% à 21,8 millions de francs suisses.

Le résultat brut d'exploitation s'est étiolé de 13,5% à 52,8 millions de francs suisses, pour une marge afférente rabotée de 1,4 point de pourcentage à 8,8%, indique mercredi le groupe zurichois, propriétaire notamment des marques de charcuterie Rapelli et Alfred Spiess, ainsi que des jus de fruits Biotta. Nettement améliorée au deuxième semestre, la rentabilité annuelle s'est inscrite au même niveau qu'avant la crise pandémique, à l'exception de Casualfood.

Le chiffre d'affaires a quasiment stagné (+0,7%) à 600,3 millions de francs suisses, précise le communiqué. Orior a cependant subi une évolution négative des ventes organiques, de l'ordre de -0,9%. En monnaies locales, la progression s'est par contre établie à 1,6%. Orior souligne avait réalisé une bonne performance sur le marché suisse.

Le conseil d'administration propose un léger relèvement du dividende à 2,33 francs suisses, contre 2,32 francs suisses au titre de 2019.

La série de chiffres publiés par Orior est supérieure aux attentes moyennes des analystes interrogés par AWP. Le dividende constitue la seule exception, puisqu'il était prévu à 2,35 francs suisses.

Pour 2021, la direction s'attend à une croissance organique entre 0,8% et 2,4% et une amélioration significative de la marge Ebitda, à condition que la situation pandémique ne se détériore pas ce prochains mois et qu'une reprise intervienne en été.

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