Oxurion NV a annoncé qu'elle avait atteint son objectif de recrutement de 108 patients randomisés dans son essai clinique KALAHARI de phase 2, partie B, pour l'œdème maculaire diabétique (EMD) (essai KALAHARI). Depuis le début de l'étude, les investigateurs d'Oxurion ont recruté avec succès les 108 patients prévus dans le cadre de cet essai. Compte tenu du grand intérêt manifesté par les chercheurs et les patients, il est probable que d'autres patients seront inclus dans l'essai, ce qui signifierait que l'essai sera en surnombre.

Comme elle a maintenant atteint son objectif de recrutement, Oxurion confirme son orientation précédente selon laquelle elle prévoit de communiquer les données de première ligne de l'essai KALAHARI au quatrième trimestre de 2023. L'étude KALAHARI évalue le nouvel inhibiteur de la kallikréine plasmatique (PKal) d'Oxurion, le THR-149, comme traitement potentiel pour les patients atteints d'OMD qui répondent de façon sous-optimale à la thérapie anti-VEGF, la norme de soins actuelle. Cette étape fait suite à la recommandation d'un comité indépendant de surveillance des données (IDMC) en décembre 2022, selon laquelle l'essai KALAHARI devrait se poursuivre sur la base du résultat d'une analyse de futilité pré-spécifiée qui comprenait une évaluation des données intermédiaires d'efficacité et d'innocuité de 31 patients au temps utile de trois mois.

Environ 22 millions de personnes dans le monde sont actuellement atteintes d'OMD, dont la prévalence augmente en raison de l'épidémie mondiale croissante de diabète. L'OMD est la principale cause de perte de vision chez les personnes en âge de travailler, et le marché des traitements est actuellement estimé à plus de 5 milliards de dollars. Les personnes souffrant d'OMD ont des vaisseaux qui fuient à l'arrière de l'œil, ce qui entraîne un épaississement de la rétine qui provoque des problèmes de vision tels qu'une vision floue au centre de l'œil, l'apparition de taches ou de plaques sombres dans le champ de vision, et des couleurs qui paraissent ternes.

Ces symptômes peuvent affecter la capacité de lire, d'écrire, de conduire et de reconnaître les visages, ce qui représente un fardeau important pour les patients et les soignants.