WeWork, le fournisseur d'espaces de travail fondé en 2010, s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Un porte-parole de WeWork a déclaré qu'environ 92% des créanciers avaient accepté de convertir leur dette garantie en actions dans le cadre d'un accord de restructuration, effaçant ainsi environ 3 milliards de dollars de dettes.

WeWork et certaines de ses filiales ont ainsi entamé une procédure de mise sous protection du chapitre 11 [la loi sur les faillites, ndlr] et ont l'intention de déposer une procédure de reconnaissance au Canada dans le cadre de la loi sur les accords entre entreprises et créanciers", a annoncé le groupe dans un communiqué.

Cette procédure ne concerne pas ses filiales hors des Etats-Unis et du Canada, précise la société, estimant que ses "opérations mondiales vont se poursuivre, comme d'habitude"