Cette annonce fait suite à la suspension par le Japon des importations de poulets en provenance des États d'Espirito Santo et de Santa Catarina au cours des dernières semaines, après l'apparition de foyers d'IAHP dans les élevages de basse-cour de ces États.

Les actions de BRF SA, premier exportateur brésilien de poulets, étaient en hausse de 5 %, à 9,02 reais pièce, après avoir grimpé de 7,2 % à la suite de l'annonce de l'accord, après un gain de 2,9 % immédiatement avant l'annonce de l'accord. L'Ibovespa, l'indice de référence des actions brésiliennes, a augmenté de 0,13 %.

Dans le cas de Santa Catarina, deuxième exportateur brésilien de poulets après l'État du Parana, le foyer a été détecté dans la ville côtière de Maracaja et a déjà été maîtrisé, selon un communiqué du ministère.

Toutefois, selon les protocoles japonais, l'analyse de la documentation pertinente par les autorités sanitaires japonaises peut prendre jusqu'à 28 jours avant que les exportations puissent reprendre, a indiqué la partie brésilienne.

"Ce que nous espérons, c'est que nous pourrons résoudre ce problème avant ces 28 jours", a déclaré Carlos Goulart, fonctionnaire du ministère de l'agriculture, dans le communiqué. "La restriction ne s'appliquerait alors qu'à Maracaja, ce qui permettrait de lever les interdictions imposées à d'autres sites de Santa Catarina.