Beyond Meat a enregistré une perte trimestrielle plus importante que prévu et une baisse de 18 % de son chiffre d'affaires, car ses produits carnés à base de plantes, dont les prix sont plus élevés, ont eu un impact sur les volumes.

POURQUOI C'EST IMPORTANT La demande pour les produits de Beyond Meat - y compris les galettes de hamburger, les saucisses et le bœuf haché - s'est affaiblie car leurs clients, tels que McDonald's et Yum Brands, ont vu la demande des consommateurs stagner en raison de l'inflation galopante.

CONTEXTE Alors que Beyond Meat a augmenté ses prix au cours du trimestre actuel, les volumes de la société ont chuté de 16,1 %, les consommateurs ayant limité leurs dépenses. Malgré les hausses de prix, les marges de l'entreprise ont été mises sous pression par l'augmentation des coûts de fabrication et des coûts des matériaux. La marge brute a augmenté de 4,9 % au cours du trimestre, contre une hausse de 6,7 % l'année dernière.

CITATION CLÉ "La bataille reste difficile pour l'industrie des produits à base de plantes, car les consommateurs se serrent toujours la ceinture et sont moins enclins à essayer de nouvelles marques de produits alimentaires de qualité supérieure", a déclaré Blake Droesch, analyste d'eMarketer.

LES CHIFFRES Pour le trimestre, la société a enregistré un chiffre d'affaires de 75,6 millions de dollars, contre une estimation moyenne de 75,2 millions de dollars par les analystes, selon les données de LSEG. Dans le segment de la restauration aux États-Unis, les revenus de la société ont chuté de 16,2 % à 12,3 millions de dollars, contre une baisse de 5,3 % à 14,7 millions de dollars il y a un an. Sur une base ajustée, Beyond Meat a déclaré une perte de 72 cents par action pour le trimestre en cours, alors que les analystes estimaient une perte de 67 cents par action.

RÉACTION DU MARCHÉ Les actions de la société, qui a maintenu ses prévisions de revenus annuels et de marge brute, ont baissé d'environ 10 % dans les échanges après la cloche. (Reportage d'Anuja Bharat Mistry à Bengaluru ; Rédaction d'Alan Barona)