La bourse de Paris achève la séance sur un recul de 0,39%, à 7316 points, malgré la parution de statistiques encourageantes concernant l'Hexagone et la zone euro.

Les investisseurs ont ainsi pu prendre connaissance dans la journée d'un rebond de +1,3% de l'industrie manufacturière française en février (contre -1,5% le mois précédent) comme dans l'ensemble de l'industrie (+1,2% après -1,4%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.

L'industrie manufacturière se redresse nettement sur un mois dans les matériels de transport (+5,6% après -7,6%), dans les autres matériels de transport (+7,3% après -11,5%) et dans une moindre mesure dans l'automobile (+3,4% après -1,9%).

Par ailleurs, l'indice PMI composite S&P Global de l'activité globale de la France est passé de 51,7 en février à 52,7 en mars, signalant une nouvelle hausse mensuelle du secteur privé, portant son rythme d'expansion à un sommet de dix mois.

Même tendance pour la zone euro où l'indice PMI S&P Global composite de l'activité globale est passé de 52 en février à 53,7 en mars, indiquant une poursuite de la croissance de l'activité de la zone euro et signalant un plus haut depuis dix mois.

La croissance dans le secteur des 'services' s'améliore de + 2Pts à 55, elle atteint même 59 en Espagne.

En Allemagne, les commandes industrielles ont bondi de +4,8% en février, la croissance 2023 est anticipée à +0,3% selon des instituts germaniques.

Petit bémol après ce florilège de bonnes surprises : la croissance dans le secteur privé en France recule en revanche vers 52,7 contre 54 en mars, selon l'enquête mensuelle de 'S&P'.

Du côté de la conjoncture américaine, le secteur privé aux Etats-Unis n'a créé que 145 000 emplois en mars, un chiffre bien inférieur aux attentes, selon l'enquête mensuelle publiée mercredi par ADP, un spécialiste de l'externalisation de la gestion des ressources humaines.

Les créations de postes au cours du mois écoulé ont donc ralenti sensiblement par rapport aux 261 000 du mois précédent, un nombre révisé en légère hausse par rapport à une estimation initiale qui était de 242 000.

'Le marché du travail commence à trouver son équilibre, alors que la demande des consommateurs s'inscrit en reflux et que les coûts d'emprunts augmentent', commente le cabinet ADP dans son communiqué.

Autre chiffre un peu inquiétant : le déficit commercial des Etats-Unis s'est creusé de +2,7% à -70,5 Mds$ au mois de février, par rapport à celui de -68,7 Mds$ du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de -68,3 Mds$), selon le Département du Commerce.

Enfin, la croissance de l'activité dans le secteur américain des services a ralenti plus fortement que prévu au mois de mars, à 52,1 contre 55,1 en février, selon l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM) publiée ce mercredi (consensus autour de 54,3).

La composante des nouvelles commandes a chuté à 52,2 contre 62,6 le mois précédent, tandis que le sous-indice de l'activité a reculé à 55,4 contre 56,3 en février.

Les marchés obligataires retrouvent symétriquement des couleurs avec des rendements en repli de -9 Pts sur nos OAT à 2,689% et de -9,5 Pts sur les Bunds à 2,175%.
Les T-Bonds US affichent -6 Pts à 3,276%... mais cela n'affecte pas le dollar qui reprend 0,3% à 1,0920$/E.

Dans l'actualité des sociétés tricolores, TotalEnergies fait part d'un accord avec le gouvernement irakien, confirmant l'ensemble des termes du Development & Production Contract signé en 2021 et définissant conjointement les conditions et les assurances mutuelles nécessaires pour avancer sur le projet GGIP.

Capgemini indique avoir été sélectionné pour coordonner le projet IoT (Internet des Objets) de nouvelle génération dans le cadre de l'initiative Next Generation Internet (NGI) de la Commission européenne.

Sodexo publie un résultat net en augmentation de 30,6% à 440 millions d'euros au titre de son premier semestre 2023, et un résultat d'exploitation accru de 30,9% à 704 millions (+22,5% hors-effet de change), soit une marge améliorée de 60 points de base, à 5,8%.

L'AMF a déclaré conforme le projet d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) visant les actions CS Group, déposé par Société Générale pour le compte de Sopra Steria Group, qui détient à ce jour 82,47% du capital et 82,86% des droits de vote.

Enfin, Thales a annoncé le lancement du projet collaboratif SCRED (Socle Commun du Renseignement cyber Et de la Détection) rassemblant 11 acteurs français spécialistes en cyber-sécurité.

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