La bourse de Paris entame une consolidation à l'horizontal depuis 48H autour des 7570 points.
Le CAC40 apparaît maintenant figé entre 7.550 et 7.570Pts, au contact de ses records absolus.

L'Euro-Stoxx50 progresse de 0,2% grâce à la progression de +0,5% du DAX (à 16.730) dans le sillage de Siemens.

La course aux record absolus se poursuit en effet à Wall Street avec un Dow Jones à qui grapille +0,3% à 37.740 et un S&P500 qui prend +0,3% à 4.755.
Le Nasdaq-100 (+0,4%) réalise un double exploit : il bat un record absolu puis égale sa meilleure performance annuelle du siècle avec un score global de +53,2% (à 16.770Pts).

Plusieurs membres de la Fed ont tenté depuis vendredi de tempérer l'euphorie de Wall Street en jugeant les attentes des marchés trop optimistes... mais ils ne sont pas 'entendus' et le marché s'accroche à ses anticipations hyper-optimistes.
Vendredi dernier, le président de la Fed de New York Fed, John Williams, a refroidi les ardeurs des marchés en déclarant qu'ils était 'prématuré' d'envisager une baisse de taux de la Fed dès le mois de mars.

Même son de cloche chez son homologue de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, pour lequel un assouplissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine n'a rien 'd'imminent'.

Il est vrai que certains investisseurs vont jusqu'à envisager dix baisses de taux en 2024, une scénario jugé exagéré par certains au vu de la persistance de l'inflation.

Sur le plan économique, la remontée des mises en chantier de logements (+14,8%) montre que le marché de l'immobilier américain affiche un comportement paradoxal: les primo-accédants sont absents, plus personne ne vend son bien pour en racheter (situation de pénurie), alors les acheteurs solvables font construire des logements à leur convenance

En revanche, les permis de construire de logements américains - censés préfigurer les mises en chantier futures - ont diminué de 2,5%.

Si les dernières séances avant les fêtes sont habituellement porteuses, les interrogations qui subsistent autour des taux d'intérêt pourraient peser sur les échanges en l'absence de vrais catalyseurs.

Exceptés les chiffres définitifs de l'inflation en zone euro pour novembre et les dernières statistiques sur la construction résidentielle aux Etats-Unis, l'agenda macroéconomique du jour est peu dense.

Le reste de la semaine sera néanmoins marqué vendredi par la parution de l'indice d'inflation 'PCE' aux Etats-Unis - très suivi par la Fed - qui constituera le point culminant de la semaine.

Sur le marché obligataire, le 'rally' haussier des dernières semaines signe une petite pause, mais cela reste de l'ordre de la consolidation ou du simple 'pullback' technique.

Autour de 3,895% (-3,3Pts), le rendement des Treasuries à dix ans reste bien en-dessous du seuil technique des 4%, tandis que celui du Bund allemand à même échéance, référence pour l'ensemble de la zone euro, s'établit à 2,008% (-0,5Pt).

Dans l'actualité des sociétés tricolores, TotalEnergies annonce un second contrat de vente d'électricité renouvelable (CPPA) avec le pétrochimiste LyondellBasell, auquel il fournira désormais 275 MWac (358 MW) d'électricité verte depuis ses fermes solaires de Cottonwood Bayou et de Brazoria Solar, au Texas.

Virbac indique tabler désormais, pour l'année qui s'achève, sur une croissance de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre constants autour de 4%, et non plus entre 2% et 4%.

Enfin, Thales annonce s'être associé à SK Telecom (SKT), le plus grand opérateur mobile de Corée, afin de réaliser avec succès des tests avancés de résistance en cryptographie post-quantique.

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