La Bourse de Paris (+2,47%) termine 'au plus haut du jour' (scénario inverse de mercredi dernier avec une clôture au plus bas), sur un gain de près de +100Pts.
Le CAC40 grimpe par delà les 3.900 points (avec 100% de ses composantes dans le vert), et devance Francfort et Madrid (+2,3%) puis Londres (+1,3%) ainsi que les principaux indices US puisque le Nasdaq gagne au mieux +1,8% et le 'S&P' +1,5%.

Les investisseurs suivent avec attention l'évolution de la situation au Japon et en Libye. 'Nous estimons que les marchés, aussi bien au Japon qu'à l'international, ont exagéré l'impact économique des événements tragiques de la semaine précédente', souligne aujourd'hui Ian Scott, chez Nomura.
D'autres analyste se montrent moins optimistes dans la mesure où les efforts visant à réduire puis neutraliser les émissions radioactives de la centrale de Fukushima s'annoncent colossaux (techniquement et budgétairement).

Le risque de catastrophe nucléaire de grande ampleur semble seulement avoir cessé de s'accroître... mais la situation reste très préoccupante avec notamment une forte contamination des alentours du site.

En Libye, la coalition internationale poursuit ses opérations aériennes dans le pays, afin de soutenir les insurgés face au colonel Kadhafi. Ces manoeuvres militaires, dans une région du monde si stratégique, contribuent toutefois à mettre la pression sur les cours de l'or noir, avec notamment un baril WTI américain qui s'est envolé jusque vers 103,5$ avant de se tasser un peu vers 102,3$.
Et les troubles géopolitiques potentiels ne se limitent pas qu'à la Libye puisque des émeutes ont éclaté en Syrie et se poursuivent au Yemen et à Bahrein.

La hausse de Wall Street ne s'explique certainement pas grâce à la statistique américaine du jour : les ventes de logements anciens pour le mois de février ont plongé de 9,6% au mois de février, soit deux fois plus que prévu, a annoncé lundi la NAR. En volume, les ventes de logements existants se sont établies à 4,88 millions, contre 5,40 millions en janvier, alors que les analystes attendaient 5,15 millions de transactions.
La faiblesse du Dollar -qui chute sous les 1,421E- pourrait s'expliquer par ce mauvais chiffre mais la baisse avait débuté bien avant sa parution.

Du côté des valeurs les plus activement travaillées à Paris, France Télécom prend 3,5% à 15,54 euros. Le groupe profite notamment de la flambée de Deutsche Telekom, qui s'envole de plus de 11% à Francfort, après le rachat par AT&T de sa filiale américaine T-Mobile USA pour 39 milliards de dollars.

De plus, France Télécom aurait pour objectif de se renforcer au Maroc, selon La Lettre de L'Expansion. Ainsi, le groupe, qui possède 40% du capital de Méditel depuis le mois de septembre dernier, aux côtés de la Caisse de dépôt et de gestion marocaine et du fonds marocain Finance Com, voudrait monter à 49% du capital.

Quelques valeurs parisiennes qui avaient lourdement pâti de la crise japonaise profitent de l'éclaircie pour reprendre un peu de terrain, à l'image d'EDF (+5% à 28,87 euros), AXA (+3,7% à 14,52E) et LVMH (+3,3% à 109 euros).

Les valeurs financières sont également bien orientées : +3,64% pour Société Générale, +3,2% pour Crédit Agricole, +2,3% pour BNP Paribas.

Alstom progresse de +3,3% à 41,5E alors que Nomura réitère son opinion 'acheter' sur le titre et relève l'objectif de cours à 47 euros, contre 45 euros précédemment.
Au sein du SBF-120, forte hausse de Sequana (+5,2%) et Gemalto (+4,8%).



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