La bourse de Paris a terminé en baisse de 0.77% à 6951 points vendredi dernier, alourdi par l'automobile, les valeurs industrielles et les technologiques, ainsi que par un rapport mensuel sur l'emploi mitigé aux Etats-Unis. Le taux de chômage remonte à 4% (3.9% précédemment) mais 467K emplois ont été créés alors que le consensus tablait sur seulement 110K. Le chiffre du mois dernier a par ailleurs été révisé à la hausse à 510K (199K initialement). Quant au salaire horaire, il progresse plus que prévu (0.7% contre +0.5% attendu). 
Du côté des valeurs, Publicis s'est nettement distinguée, avec une progression de 3.77%. Dassault Système s'adjuge 2.95% et Total 2.53% dans le sillage des cours pétroliers. Parmi les plus fortes baisses, Stellantis chute de 5.32%. Alstom cède 4.95%, Unibail 4.85%, Renault 3.98% et Axa 2.78%. 

Les indices américains ont quant à eux terminé en ordre dispersé, partagés entre les bons résultats et les craintes de resserrement monétaires après la robustesse du marché de l'emploi. Le Dow Jones a perdu 0.06% à 35090 points, le S&P500 a gagné 0.52% à 4501 points et le Nasdaq100 1.33%. 

L'indice CAC40 devrait ainsi reprendre quelques couleurs ce matin, comme en témoignent les contrats Futures en hausse de 0.4%. 

En données horaires, la dynamique reste baissière sous les 7050 points, voire sous les 7000 points en intraday, niveau correspondant à la moyenne mobile à 100 jours. A court terme, on suivra donc de près la sortie des 6920/7000 points pour agir.