* Valeurs qui se traitent ex-dividende

* Le point sur les marchés européens

PARIS, 6 octobre (Reuters) - Les valeurs du jour lundi à la Bourse de Paris, où le CAC 40 a fini en légère hausse (+0,11% à 4.286,52 points), les interrogations sur les résultats d'entreprises et la croissance en zone euro ainsi que les doutes sur la politique de la BCE tempérant l'optimisme lié à l'annonce vendredi de créations d'emplois supérieures aux attentes aux Etats-Unis en septembre.

* EURO DISNEY a chuté de 9,54% à 3,13 euros dans un volume d'échanges ayant représenté 59 fois sa moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext après avoir annoncé un plan de recapitalisation d'environ un milliard d'euros, garanti par sa maison mère Walt Disney.

* Les MÉDIAS ont soutenu la hausse à Paris. Dans le secteur en Europe (+0,72%), Bertelsmann (+1,3%) a annoncé qu'il allait prendre le contrôle total de l'éditeur de magazines Gruner+Jahr, dans le but affiché d'accélérer son développement dans le numérique.

PUBLICIS (+2,67% à 54,70 euros) a fini en tête des hausses du CAC 40 tandis que HAVAS a avancé de 1,85% à 6,155 euros, JCDECAUX de 1,81% à 25,055 euros, TF1 de 1,71% à 11,03 euros et M6 de 1,65% à 12,905 euros.

* PUBLICIS a également bénéficié de son statut de "VALEUR DOLLAR", comme AIRBUS GROUP (+0,7% à 49,925 euros) et MICHELIN (+0,43% à 72,80 euros), l'euro restant sous 1,26 dollar, à 1,2590 dollar vers 18h, après être tombé à 1,2499 dollar vendredi contre plus de 1,31 dollar il y a un mois et 1,37 dollar début juillet.

* SAINT-GOBAIN a pris 1,09% à 34,175 euros. Aurel BGC souligne dans une note l'avancée progressive du gouvernement sur le thème de la rénovation énergétique. "C'est Saint-Gobain qui est sans doute l'une des valeurs la mieux placée pour profiter de la mise en place d'une telle loi. Environ un tiers de ses produits est lié aux activités de l'efficacité énergétique", indique le broker.

* Le SECTEUR des RESSOURCES DE BASE (+1,5%) a signé la meilleure performance sectorielle en Europe dans le sillage des cours des métaux (+0,97% pour le cuivre et 1,27% pour le nickel à 18h) sur des anticipations d'augmentation de la demande, en particulier aux Etats-Unis.

ARCELORMITTAL a fini en hausse de 0,59% à 10,265 euros et APERAM de 2,07% à 22,90 euros.

* NEXANS a repris quelques couleurs (+5,56% à 26,865 euros), la valeur finissant en tête des hausses du SBF 120 après avoir lâché 14,3% en trois séances suite à la révision à la baisse de ses objectifs 2014.

* En revanche, TECHNIP (-1,24% à 63,16 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40. Les analystes du consensus Thomson Reuters I/B/E/S, qui ont réduit leurs attentes de résultats pour cette année, anticipent une baisse d'un point de la marge opérationnelle pour 2014 à 8,0%. Exane BNP Paribas a par ailleurs réduit de 10% son objectif de cours sur la valeur à 78 euros.

* AREVA a reculé de 5,14% à 11,905 euros. Le groupe doit proposer mardi de réduire ses investissements annuels de 100 à 150 millions d'euros à partir de 2015 et de céder 500 à 600 millions d'euros d'actifs, rapporte lundi le quotidien Les Echos sur son site internet.

* AIR FRANCE-KLM a cédé 1,78% à 6,998 euros. La compagnie précisera mercredi l'impact financier de la grève de deux semaines des pilotes d'Air France. Il pourrait être revu à la hausse pour atteindre au total 350 à 400 millions d'euros, a appris Reuters de source proche de la compagnie aérienne .

Citigroup, qui estime la perte autour de 375 millions d'euros, a abaissé sa recommandation sur AF-KLM, passant d'achat à neutre avec un objectif de cours ramené de 9,9 à 7,7 euros.

* GENFIT (-5,24% à 39,44 euros) a enregistré la plus forte baisse du SBF 120, la valeur se reposant sur un support technique vers 40 euros sous la pression d'une ligne de tendance baissière passant vers entre 42 et 43 euros.

* LATECOERE (-12,88% à 9,06 euros) a accusé la plus forte baisse de l'indice CAC Mid & Small dans des volumes ayant représenté 9,3 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext, l'équipementier aéronautique ayant confirmé qu'il allait engager des négociations avec ses créanciers pour restructurer sa dette. (Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot)