Emergents : sans diversification, risque de primarisation de l'économie
"Le poids du secteur pétrolier dans le PIB reste à un niveau relativement élevé dans les pays considérés (hors Mexique, Bahreïn et dans une certaine mesure Venezuela), supérieur à 30%. Un certain effort de diversification est néanmoins visible au cours de la décennie passée, avec une tendance quasi générale à la baisse de l'activité pétrolière dans le PIB à prix constants."
"Ainsi, les Emirats Arabes Unis avec Dubaï, Oman ou Bahreïn ont réussi à créer des dynamiques internes dans des secteurs non associés aux matières premières notamment dans les services (financiers, commerciaux, tourisme...). Dans la plupart des cas, les secteurs non hydrocarbures ont été plus dynamiques au cours des cinq dernières années. Les taux de croissance sont relativement identiques en Iraq et au Qatar. Seule la Russie témoigne d'une croissance plus rapide du PIB pétrolier, mais il s'agit là de mesures en valeur, pas en volume."