Sur une place parisienne déprimée, Safran progresse de 0,35% à 143,30 euros dans le sillage de son point d’activité du troisième trimestre 2019. En dépit des problèmes liés à l’immobilisation des Boeing 737 MAX, l'équipementier pour l'aérospatiale et la défense continue à délivrer une solide performance. Cela lui a permis de confirmer ses perspectives annuelles.

Dans le détail, Safran a publié un chiffre d'affaires de 6,095 milliards d'euros lors du troisième trimestre 2019, en progression de 14% à données publiées sur un an et de 9,8% en organique. L'activité dépasse ainsi de 3% les attentes du consensus.

Sur les neuf premiers mois de 2019, le chiffre d'affaires atteint 18,197 milliards d'euros, en hausse de 22,5 % à données publiées et de 12,6 % en organique.

" Au troisième trimestre, nous avons franchi une nouvelle étape pour atteindre notre objectif de croissance organique de chiffre d'affaires pour 2019. La croissance organique de 9,8 %, qui est forte compte tenu de la base de comparaison, reflète bien ce que nous attendons pour la fin de l'année ", a commenté Philippe Petitcolin, le directeur général.

" Concernant l'immobilisation du MAX, nous soutenons Boeing, et sur la base de notre cadence de production actuelle de moteurs LEAP-1B correspondant à 42 avions par mois, nous confirmons une production d'environ 1 800 moteurs LEAP en 2019 ", a ajouté le dirigeant.

Au final, Safran a confirmé ses perspectives annuelles. Le groupe table sur une croissance du chiffre d'affaires ajusté d'environ 15% et sur un résultat opérationnel courant ajusté en hausse de plus de 20%.

Du côté des analystes, UBS a réitéré son opinion Neutre sur le titre Safran, ainsi que son objectif de cours de 140 euros, jugeant la publication solide.

Pour sa part, Jefferies a réitéré son opinion Sous performance sur la valeur, ainsi que son objectif de cours de 120 euros. Si Safran sort presque indemne du problème 737 MAX cette année, le broker pense que certains impacts semblent inévitables en 2020.