Masra, un fervent opposant à la junte qui a pris le pouvoir en avril 2021, a été nommé premier ministre du gouvernement de transition en janvier, quatre mois avant le scrutin, dans le but d'apaiser l'opposition.
En mars, sa candidature a été approuvée pour l'élection présidentielle visant à rétablir l'ordre constitutionnel dans le pays. Ce pays producteur de pétrole est le premier d'une série d'États victimes de coups d'État dans la région du Sahel, en Afrique occidentale et centrale, à tenter un tel retour.
Avant l'annonce officielle des résultats préliminaires, Masra a revendiqué la victoire, alléguant que des fraudes électorales étaient en préparation.
L'organisme électoral national du Tchad a déclaré que Deby avait remporté l'élection avec 61 % des voix et le Conseil constitutionnel a ensuite confirmé sa victoire.
Masra a reconnu la décision du conseil et a déclaré qu'il n'y avait pas d'autres moyens légaux de contester les résultats.
"Conformément à la constitution, j'ai présenté aujourd'hui ma démission et celle du gouvernement de transition, qui est devenu sans objet avec la fin de l'élection présidentielle du 6 mai", a déclaré M. Masra sur X mercredi.
La victoire de Deby prolonge le règne de la famille qui a une emprise ferme sur le pouvoir depuis que le père de Deby a pris le pouvoir par un coup d'État au début des années 1990.
