« J’ai longtemps rêvé de faire le prochain grand pas en avant sur le marché des vols spatiaux privés (...) en proposant un système de mise en orbite flexible », a expliqué l’ex associé de Bill Gates à Seattle, à l’occasion de la présentation de son projet. Coût estimatif de son investissement : environ 200 millions de dollars.

Stratolaunch s’inscrit dans la volonté du milliardaire américain d’occuper un terrain délaissé cette année par la NASA, qui a mis fin à son programme de navette spatiale. Il nécessitera de construire et de mettre au point le plus gros avion du monde jamais réalisé. Celui-ci devrait être en mesure d’envoyer une fusée à près de 9000 mètres d’altitude.

Si dans un premier temps, satellites et navettes de ravitaillement de la Station Spatiale Internationale constituent les premières cibles de l’homme d’affaires, rien ne devrait empêcher qu’à terme des êtres de chair soient propulsés en orbite basse.

Et la 57ème personnalité la plus riche de la planète avec 13,2 milliards de dollars selon le magazine Forbes, pourrait même chercher à s’établir sur les plates-bandes du britannique Richard Branson et de sa société Virgin Galactic. Objectif : séduire d’autres millionnaires adeptes de séjours au 7ème ciel.

Pour faire aboutir son projet, Paul Allen s’est entouré de Scaled Composites pour l’assemblage, du groupe SpaceX pour le développement de la fusée et de la société Dynetics pour l’intégration des deux systèmes.

Si tout se passe comme prévu, les essais commenceront en 2015.