Selon le journal Le Figaro, le choix des consortiums retenus pour le deuxième appel d'offre du projet de champs éoliens en mer pourrait être déjà connu. Sans citer ses sources, le quotidien français croit ainsi savoir que le premier groupement d'entreprises rassemblant EDF et Alstom remporterait le contrat du champ de Yeu-Noirmoutier en Vendée. De son côté, GDF Suez et Areva devraient prendre en charge le chantier du site du Tréport en Seine-Maritime. Le journal rappelle que l'annonce officielle des résultats de cette sélection devrait être faite au début du printemps.

Deux champs offshore installés au large de l'île de Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime) d'une capacité de production totale de 1 000 mégawatts (MW) ont été sélectionnés par l'actuel majorité. Lancé par la précédente il y a deux ans, le premier appel d'offres portait sur quatre sites d'une capacité de production totale de 2 500 MW.

Le duo EDF-Alstom avait remporté trois "lots" (le quatrième était revenu au duo Areva-Iberdrola, qui se verra confier la logistique d'un champ de turbines offshore au large de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor) et sera chargé de l'exploitation des sites basés au large de Fécamp (Seine-Maritime, 498 MW de capacité de production), de Courseulles-sur-Mer (Calvados, 450 MW) et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 480 MW).

Le consortium précité affrontera donc cette fois un trio constitué d'Areva, de GDF Suez, de Neoen Marine et du groupe portugais EDP Renovaveis. Les sites de Noirmoutier et du Tréport doivent entrer en service à compter de 2023, soit cinq ans après ceux de Fécamp, Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Saint-Brieuc.

Valeurs citées dans l'article : ALSTOM, EDF ENERGIES NOUV., GDF SUEZ, AREVA