Cette activité comprend notamment des sites de production aux Etats-Unis (Tennessee), en Angleterre et au Japon, a précisé le constructeur automobile japonais dans un communiqué.

Dans le cadre de cette opération, Nissan prendra au préalable le contrôle total de l'activité Automotive Energy Supply en rachetant la participation minoritaire de 49% détenue par NEC Corp et sa filiale NEC Energy Devices. NEC a dit avoir approuvé la cession de sa participation.

En prenant en compte la participation de NEC, GSR Capital a accepté de verser à Nissan un total d'un milliard de dollars (851 millions d'euros) dans le cadre de l'opération, selon une source directement informée du dossier. Aucun commentaire n'a pu être obtenu pour le moment auprès de Nissan.

GSR, qui a investi dans les technologies propres et les voitures électriques, cherche également à acquérir une participation substantielle dans la société chilienne Quimica Y Minera (SQM), l'un des plus importants producteurs de lithium au monde, avait rapporté en juillet Reuters.

Le groupe chinois, qui gère actuellement un fonds de fusions et acquisitions de cinq milliards de dollars, vise essentiellement les sociétés étrangères industrielles et les startups, notamment celles produisant des batteries de véhicules électriques et des produits pharmaceutiques.

Pékin promeut les véhicules électriques afin de lutter contre la pollution de l'air et d'amener les constructeurs automobiles nationaux à se passer de moteurs à combustion pour établir des marques mondiales, ce qui rend les producteurs de batteries et de lithium particulièrement attractifs pour les entreprises chinoises.

(Kane Wu à Hong Kong, Chris Gallagher et Chang-Ran Kim à Tokyo, avec la contribution de Maki Shiraki,; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Renault, NEC Corp, Nissan Motor Co Ltd