vin en Chine

WASHINGTON (awp/afp) - Le groupe français Safran va payer 17,2 millions de dollars pour solder un différend avec le ministère américain de la Justice, concernant des pots-de-vin versés en Chine par ses filiales, avant qu'elles ne soient rachetées par le fabricant de moteurs d'avion, selon des médias américains.

Safran devra restituer les bénéfices des contrats "obtenus par corruption", mais ne sera pas poursuivi, selon une lettre du ministère de la Justice américain citée vendredi par le Wall Street Journal.

Les faits se sont produits dans deux des filiales du fabricant français de moteurs d'avions, Monogram Systems, et son unité allemande, Evac GmbH, avant leur rachat par Safran.

Elles auraient payé pour obtenir des contrats de toilettes de train avec le gouvernement chinois, entre 1999 et 2015, avec la complicité d'un consultant basé en Chine, qui était étroitement lié à un haut responsable du gouvernement de l'époque, selon les éléments du dossier cités par le quotidien économique.

Safran a coopéré lors de l'enquête, ont déclaré les procureurs, également cités dans cet article, et les faits ont cessé avant même le rachat par Safran.

Contacté par l'AFP, Safran n'avait pas répondu dans l'immédiat.

Evac a été revendue en juin 2021 à Knorr-Bremse, un fabricant allemand de freins et autres pièces ferroviaires.

jul/kar