Le Groupe Menarini et Stemline Therapeutics Inc. ont annoncé que la Commission européenne a approuvé ORSERDU® (elacestrant) en monothérapie pour le traitement des femmes ménopausées et des hommes atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique, à récepteurs d'œstrogènes (ER) positifs, HER2 négatifs, avec une mutation ESR1 activante, et dont la maladie a progressé après au moins une ligne de traitement endocrinien comprenant un inhibiteur de CDK 4/6. L'approbation de la Commission européenne fait suite à l'avis positif du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'Agence européenne des médicaments (EMA), émis en juillet 2023. Avec cette approbation, ORSERDU est la première et la seule thérapie spécifiquement indiquée pour le traitement des tumeurs ER+, HER2- qui hébergent des mutations ESR1.

Les mutations ESR1 sont des mutations acquises qui se développent à la suite d'une exposition à un traitement endocrinien et que l'on retrouve chez près de 40 % des patientes atteintes d'un cancer du sein ER+, HER2-. Les mutations ESR1 sont un facteur connu de résistance au traitement endocrinien standard et, jusqu'à présent, les tumeurs porteuses de ces mutations étaient plus difficiles à traiter. L'approbation d'ORSERDU est soutenue par les données de l'étude de phase 3 EMERALD, qui a démontré une survie sans progression (PFS) statistiquement significative avec elacestrant par rapport au traitement standard (SOC), défini comme le choix de l'investigateur d'une monothérapie endocrinienne approuvée.

Les principaux critères d'évaluation de l'étude étaient la SSP dans l'ensemble de la population de patients et chez les patients présentant des mutations ESR1. Dans le groupe de patients dont les tumeurs présentaient des mutations ESR1, elacestrant a permis d'obtenir une SSP médiane de 3,8 mois contre 1,9 mois avec le SOC, et a réduit le risque de progression ou de décès de 45% (PFS HR=0,55, 95% CI : 0,39, 0,77) par rapport au SOC. Une analyse post hoc de sous-groupe des résultats de PFS d'EMERALD, présentée au San Antonio Breast Cancer Symposium (SABCS) 2022, a démontré que la durée du traitement antérieur par CDK4/6i était positivement associée à une PFS plus longue sous elacestrant, mais pas sous SOC.

Pour les patientes présentant des mutations ESR1 et traitées par CDK4/6i pendant =12 mois avant la randomisation dans EMERALD, l'elacestrant a permis d'obtenir une PFS médiane de 8,6 mois contre 1,9 mois sous SOC, avec une réduction de 59% du risque de progression ou de décès (HR=0,41 IC 95% : 0,26-0,63). Les données de sécurité étaient cohérentes avec les résultats précédemment rapportés. Les effets indésirables les plus fréquents (= 10 %) avec ORSERDU étaient les suivants : nausées, augmentation des triglycérides, augmentation du cholestérol, vomissements, fatigue, dyspepsie, diarrhée, diminution du calcium, douleurs dorsales, augmentation de la créatinine, arthralgie, diminution du sodium, constipation, maux de tête, bouffées de chaleur, douleurs abdominales, anémie, diminution du potassium et augmentation de l'alanine aminotransférase.

Vous trouverez ci-dessous des informations de sécurité importantes concernant ORSERDU. Stemline et ses filiales commercialiseront le produit en Europe. L'étude de phase 3 EMERALD est une étude randomisée, ouverte et contrôlée par un traitement actif, évaluant l'élacestrant en monothérapie de deuxième ou troisième ligne chez des patientes atteintes d'un cancer du sein ER+, HER2- avancé/métastatique.

L'étude a été menée auprès de 478 patientes ayant déjà reçu une ou deux lignes de traitement endocrinien, y compris un inhibiteur de CDK4/6. Les patientes de l'étude ont été randomisées pour recevoir soit elacestrant, soit un agent hormonal approuvé au choix de l'investigateur. Les principaux critères d'évaluation de l'étude étaient la survie sans progression (PFS) dans l'ensemble de la population de patientes et chez les patientes présentant des mutations du gène du récepteur de l'œstrogène 1 (ESR1).

Dans le groupe de patientes dont les tumeurs présentaient des mutations du gène ESR1, elacestrant a permis d'obtenir une SSP médiane de 3,8 mois contre 1,9 mois avec le SOC, et de réduire le risque de progression ou de décès de 45% (PFS HR=0,55, 95% CI : 0,39, 0,77) par rapport au SOC. Indication : ORSERDU (elacestrant) en monothérapie est indiqué pour le traitement des femmes ménopausées et des hommes atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique, à récepteurs d'œstrogènes (RE) positifs, HER2 négatifs et présentant une mutation ESR1 activatrice, dont la maladie a progressé après au moins une ligne de traitement endocrinien comprenant un inhibiteur de la CDK 4/6. Insuffisance hépatique : L'administration d'ORSERDU doit se faire avec prudence à la dose de 258 mg une fois par jour chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B).

En l'absence de données cliniques, ORSERDU n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C). L'utilisation concomitante d'inhibiteurs forts ou modérés du CYP3A4 avec ORSERDU doit être évitée. L'utilisation concomitante d'inducteurs forts ou modérés du CYP3A4 avec ORSERDU doit être évitée.

Événements thromboemboliques : Les événements thromboemboliques sont fréquemment observés chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé et ont été observés dans les études cliniques avec ORSERDU. Ceci doit être pris en considération lors de la prescription d'ORSERDU à des patients à risque. Effets indésirables : Les effets indésirables graves signalés chez = 1 % des patients comprenaient les nausées, la dyspnée et la thromboembolie (veineuse).

Les effets indésirables les plus fréquents (= 10 %) avec ORSERDU étaient les suivants : nausées, augmentation des triglycérides, augmentation du cholestérol, vomissements, fatigue, dyspepsie, diarrhée, diminution du calcium, douleurs dorsales, augmentation de la créatinine, arthralgie, diminution du sodium, constipation, maux de tête, bouffées de chaleur, douleurs abdominales, anémie, diminution du potassium et augmentation de l'alanine aminotransférase. Les effets indésirables de grade =3 (=2%) les plus fréquents de l'élacestrant ont été les nausées (2,7%), l'augmentation des ASAT (2,7%), l'augmentation des ALAT (2,3%), l'anémie (2%), les douleurs dorsales (2%), et les douleurs osseuses (2%). Nausées : Des nausées ont été signalées chez 35 % des patients.

Des nausées de grade 3-4 ont été rapportées chez 2,5 % des patients. Les nausées ont été plus fréquentes au cours du premier cycle et à partir du cycle 2, l'incidence des nausées était généralement plus faible au cours des cycles suivants (c.-à-d. au fil du temps). Personnes âgées : Des troubles gastro-intestinaux ont été rapportés plus fréquemment chez les patients âgés de 75 ans et plus.

Fertilité, grossesse et allaitement : ORSERDU ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. Sur la base du mécanisme d'action de l'élacestrant et des résultats des études de toxicité pour la reproduction chez l'animal, ORSERDU peut causer des dommages au fœtus lorsqu'il est administré à des femmes enceintes. Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu'elles doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ORSERDU et pendant une semaine après la dernière dose.

Il est recommandé aux femmes qui allaitent de ne pas le faire pendant le traitement par ORSERDU et une semaine après la dernière dose d'ORSERDU. Sur la base des résultats d'études animales et de son mécanisme d'action, ORSERDU peut altérer la fertilité des femmes et des hommes en âge de procréer. Effets sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines : La fatigue, l'asthénie et l'insomnie ont été rapportées chez certains patients prenant ORSERDU.

Les patients qui présentent ces effets indésirables doivent faire preuve de prudence lorsqu'ils conduisent ou utilisent des machines. La sécurité et l'efficacité d'ORSERDU chez les enfants de la naissance à 18 ans n'ont pas été établies.