Zurich (awp) - La Bourse suisse, qui avait hésité sur la direction à prendre jusqu'en fin de matinée, avait résolument opté pour le sud mercredi après-midi. Le SMI était repassé nettement sous la barre des 9700 points. Les marchés étaient plombés par des données conjoncturelles chinoises et allemandes décevantes et oubliait les signes de détente sur le front de la guerre commerciale sino-américaine.

A New York, les Futures sur les trois principaux indices reculaient nettement aussi.

Vers 14h45, le SMI reculait de 1,44% à 9645,10 points (plus bas à 9641,33). Le SLI cédait 1,85% à 1457,59 points et le SPI 1,37% à 11'732,17 points. Les 30 valeurs vedettes pointaient dans le rouge.

Le bon de participation Schindler (-6,1%) restait solidement accroché à la lanterne rouge, suivi par AMS (-5,7%) et Swatch (-4,0%).

Le constructeur d'ascenseurs et d'escalators de Suisse centrale a publié des chiffres semestriels inférieurs aux attentes. Le résultat opérationnel notamment a pâti de l'inflation des matières premières. Dans la foulée, la Banque cantonale de Zurich (ZKB) a renoncé à sa recommandation d'achat du titre et invite désormais à "pondérer au marché".

Swatch et Richemont (-2,8%) souffraient de la morosité conjoncturelle chinoise. Kepler Cheuvreux a raboté son objectif de cours pour les deux valeurs du luxe, mais confirme sa recommandation d'achat.

Liberum a réduit la recommandation pour AMS à "hold". Le fabricant autrichien de capteurs avait indiqué la veille négocier avec l'allemand Osram un accord cadre en vue d'une fusion.

Les bancaires Julius Bär (-3,6%), UBS (-3,4%) et Credit Suisse (-3,2%) réalisaient un tir groupé dans le bas du tableau.

Le poids lourd Nestlé (-0,3%) résistait le mieux, suivi par Sonova (-0,7%) Novartis (-0,8%). Roche (-1,1%) résistait aussi relativement bien.

Sur le marché élargi, l'équipementier de l'industrie chirurgico-dentaire Straumann (+0,6%) a relevé ses ambitions de croissance pour l'ensemble de l'exercice en cours, à l'issue d'un premier semestre porteur.

Le groupe alimentaire Bell (-1,0%) a bouclé le premier semestre sur une perte nette de près de 10 millions de francs suisses, contre un léger bénéfice un an plus tôt, en raison notamment de la réorganisation de ses activités Allemagne.

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