Interrogé au cours de la conférence de presse de présentation des résultats du deuxième trimestre du conglomérat sur son éventuel "Plan B" au cas où il devrait renoncer à ce projet de 12,4 milliards d'euros, il a répondu : "Je ne vais juste pas vous suivre là-dessus".
"Nous aimons cette opération. Nous avons l'intention de vraiment boucler l'affaire", at-il poursuivi.
General Electric a proposé jeudi des concessions à la Commission européenne pour obtenir son feu vert, qui serait la plus importante acquisition jamais réalisée par le conglomérat.
La Commission a en principe jusqu'au 21 août pour décider ou non d'autoriser l'opération, mais elle pourrait prolonger son enquête jusqu'à la mi-septembre, le temps d'entendre les doléances de concurrents -- Siemens mais aussi l'italien Ansaldo ou des groupes japonais -- et de clients d'Alstom.
GE a relevé vendredi les perspectives 2015 de ses activités industrielles dont il a annoncé qu'elles avaient dégagé un bénéfice trimestriel en hausse de 5% grâce aux solides performances de la division électrique, qui ont compensé la faiblesse du segment pétrolier.
(Lewis Krauskopf, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Joanny)