(Actualisé avec précision sur deuxième centrale, réaction)

FUKUI, Japon, 24 décembre (Reuters) - Un tribunal japonais a ouvert la voie jeudi à un redémarrage de la centrale nucléaire de Takahama, gérée par la compagnie Kansai Electric Power , et a rejeté une demande visant à repousser la remise en marche d'une autre centrale du même groupe.

Le tribunal du district de Fukui, sur la côte Ouest, a annulé une injonction judiciaire rendue au printemps dernier, qui avait bloqué la remise en marche des réacteurs n°3 et n°4 de la centrale de Takahama.

Il a également rejeté une plainte visant à bloquer la remise en service de deux des quatre réacteurs de la centrale d'Ohi.

Cette décision de justice est un revers pour les militants antinucléaires du Japon.

Pour le secteur nucléaire, et pour le gouvernement, c'est en revanche une "décision cruciale", note Tom O'Sullivan, consultant spécialiste des questions d'énergie au Japon. "Redémarrer son parc nucléaire est crucial pour rétablir les comptes de Kansaï", ajoute-t-il.

Près de cinq ans après la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima, seuls deux des 43 réacteurs à usage commercial du pays sont en activité, à Sendai, sur l'île de Kyushu. Un autre réacteur, sur l'île de Shikoku, doit redémarrer au début de l'année prochaine. (Kentaro Hamada; Henri-Pierre André pour le service français)