La bourse de Paris réduit un peu ses gains, à +0,7% vers 7.665Pts.

Vers 15H45, le CAC40 grimpait de +1% vers 7685 points dans le sillage des valeur du luxe: une meilleure clôture historique se profilait, au-delà des 7.677 du 30 janvier mais un tel exploit devient incertain à 30Mn de la clôture.
Le CAC40 reste tiré vers les 7.700 par URW (+4,5%), Kering (+6%) ou encore Stellantis (+2,8%).
L'Euro-Stoxx50 (+0,7% à 4.710) a pulvérisé de son côté un nouveau record absolu à 4.721Pts vers 15H35... dans le sillage de Kering et Hermès (+2,5% et nouveau zénith historique à 2.091E).

Les investisseurs digèrent encore la pluie de résultats trimestriels du début de matinée, avec notamment les publications ArcelorMittal (+4%), Crédit Agricole (RNPG de 6,04MdsE), Kering, Publicis ou encore Société Générale (hausse de 37% du bénéfice à 2,5MdsE).

En début d'après-midi, la publication de la statistique des inscriptions au chômage aux Etats-Unis confirme l'hypothèse d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie américaine avec une nouvelle baisse des inscriptions : le Département du Travail annonce -9.000 demandeurs à 218.000.

La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 212 250 cette même semaine, soit une hausse de 3.750 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.

Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 23 000 pour s'établir à 1 871 000 lors de la semaine du 22 janvier, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.

A Wall Street, les indices US semblent marquer le pas après le déluge de records annuel ou absolus de la veille : le Dow Jones reperd 0,2%, le 'S&P' ou le Nasdaq consolident à l'horizontal et semblent bien partis pour aligner une 14ème semaines de hausse sur une série de 15 (la plus longue série haussière depuis 52 ans).

Les investisseurs paraissent toujours aussi convaincus de la matérialisation d'un scénario de type 'Boucle d'or', ce qui les incite à continuer à se tourner vers les marchés d'actions.

La prudence l'emporte malgré tout sur le compartiment obligataire, où les investisseurs continuent de digérer - assez difficilement - les dernières déclarations de Jerome Powell et Neel Kashkari.

Les deux hauts dignitaires de la Fed ont repoussé l'horizon d'une détente des taux, avec peut-être pas plus de deux à trois baisses de taux envisagées en 2024, à cause d'une croissance qui demeure singulièrement robuste.

Conséquence, le rendement des emprunts du Trésor américain se tendent de nouveau (+6,6Pts), celui du papier à dix ans atteignant 4,165%.

En Europe, le Bund à 10 ans, référence de la zone, s'approche des 2,35% (+5ts) et nos OAT affichent +6Pts à 2,87%.
Les BTP italiens se tendent de +10Pts vers 3,9280% et les 'Gilts' affichent +8Pts vers 4,085%.

Notons que le Brent (+1,8%) atteint les 80,8$ le baril, tandis que l'euro reperd 0,1% face au billet vert, à 1,07650$.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Unibail-Rodamco-Westfield (URW) s'arroge plus de 5% après avoir publié au titre de 2023 un RNRAPA (résultat net récurrent ajusté par action) en hausse de 3,3% à 9,62 euros, supérieur à ses prévisions, ainsi qu'un EBE de 2,2 milliards, en croissance de 6,7% à périmètre constant.

Crédit Agricole (-5%) annonce porter son dividende 2023 à 1,05 euro par action (+24% en comparaison annuelle, hors rattrapage 2019) pour un BPA sous-jacent en hausse de 6,5% à 1,80 euro sur l'année écoulée, ainsi qu'un ROTE sous-jacent stable à 12,6%.

Société Générale publie au titre de l'année 2023 un résultat net part du groupe en croissance de 36,6% à 2,49 milliards d'euros et un ROTE amélioré de 1,7 point à 4,2%, malgré un résultat brut d'exploitation (RBE) en baisse de 28,2% à 6,58 milliards.

ArcelorMittal (+4%) publie un Ebitda du groupe, l'indicateur le plus suivi par le marché, de 1,27 milliard de dollars au quatrième trimestre, contre 1,26 milliard l'année précédente et bien au-delà de la prévision moyenne des analystes, qui tablaient sur 1,2 milliard de dollars.

Kering, maison-mère de Gucci, Yves Saint Laurent et Bottega Veneta, dévoile un résultat net part du groupe récurrent en baisse de 18% à 3,06 milliards d'euros au titre de 2023, avec une marge opérationnelle courante de 24,3%, contre 27,5% en 2022.

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