La bourse de Paris conforte sa hausse (+0,8%), la séance du jour permet au bilan hebdo de repasser positif de +0,5%, un gain qui n'allait pas de soi jeudi soir à la lumière de la clôture des indices US... et surtout de déclarations de 3 membres de la FED qui ont tous tenu le même discours : une baisse de taux dès le mois de mars apparaît prématurée.

La hausse du jour coïncide avec coup d'envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis, mais il est difficile d'en faire une explication plausible au rebond de +1% du CAC40 vers 7.460/7.470.

Wall Street parvient à grappiller un peu de terrain malgré les résultats contrastés des géants bancaires qui ouvraient le bal des publications trimestrielles.
Le Dow Jones et le Nasdaq (15.040) affichent 0,1% et 0,5% respectivement tandis que le S&P 500 progresse de 0,4% : il parvient ainsi à franchir ses sommets de fin 2023 et repasse pour la 1ère fois en intraday la barre des 4.800 depuis le 4 janvier 2020: record historique égalé à 16Pts près, à 4.802 contre 4.818.

Si JPMorgan a su rassurer les investisseurs avec des comptes solides au quatrième trimestre, Citigroup a essuyé une lourde perte de 1,8 milliard de dollars en raison de lourdes charges et Wells Fargo a vu ses provisions pour créances douteuses grimper.

La tension au Proche-Orient est encore montée d'un cran dans la nuit, alors que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre les installations des rebelles houthistes au Yémen.

Cela provoque une tension sur les prix du pétrole, le WTI affiche un gain de 3% à 74,2$ tout comme l'or, qui remonte (+1%) en direction de ses plus hauts historiques.

Du coté de l'économie, le Département du Travail a annoncé que les prix à la production avaient diminué de 0,1% en données brutes en décembre, mais augmenté de 0,2% hors alimentation, énergie et services commerciaux.

Ces chiffres n'ont pas beaucoup d'impact sur le dollar, qui reste stable face à l'euro, ni sur le rendement des Treasuries à 10 ans, qui se détend de -5Pt vers 3,922% et retrouve ainsi ses niveaux du 3 janvier : retour à la case départ.
Nos OAT se détendent également de -7Pts à 2,672% et les Bunds de -5,5Pts à 2,146%... ce qui est l'évolution la plus favorable pouvant expliquer le regain du CAC40 et de l'Euro-Stoxx50.

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