Depuis les années 1990, les dirigeants chinois ont entrepris de réformer leur économie nationale, par le développement du secteur privé, l’ouverture au commerce international et aux investissements directs étrangers. Cette politique s’est concrétisée par l’adhésion de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce en 2001.

Le secteur privé en pleine croissance
Année après année, la place du secteur public diminue. Depuis 2005, la législation qui interdisait aux entreprises privées l’accès à certains domaines d’activité comme les infrastructures et les services d’utilité publique ou financiers a été supprimée. En conséquence, environ 60% du PIB est issu du secteur privé et l’OCDE estime que « l’économie chinoise de marché ressemble aujourd’hui à certaines des économies matures de l’OCDE il y a tout juste deux décennies ».

La Chine et les matières premières
Le développement du pays suppose des besoins énormes en matières premières. Entre 1997 et 2002, plus de 500 000 km de routes et 20 000 d’autoroutes ont été construits. L’effet sur la consommation de béton, d’acier, d’aluminium, etc. està la même échelle ! Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres : la Chine construit également des centrales électriques, thermiques, des gazoducs ainsi que des oléoducs. L’immobilier chinois s’envole et les classes moyennes des villes s’équipent en téléviseurs, machines à laver, voitures… Bien que producteur d’importantes quantités de matières premières, le pays en est l’un des plus gros importateurs, notamment pour ce qui est des métaux. Sur le marché mondial de l’énergie, la croissance chinoise a également des conséquences importantes : le pays se classe 2e consommateur mondial d’énergie, après les États-Unis, et 3e importateur de pétrole. Depuis janvier 2007, il est devenu en outre importateur de charbon. La Chine est aussi le premier consommateur de minerai de fer, de zinc, de cuivre, de blé, de soja, de coton, de caoutchouc et le 2e pour l’aluminium et le plomb. Les investissements dans les infrastructures devraient continuer au moins jusqu’en 2008, année des Jeux olympiques de Pékin. Avec une telle consommation, l’influence du pays sur le prix des matières premières s’avère fondamentale.

La diplomatie chinoise
La Chine multiplie les partenariats et les alliances visant à assurer la pérennité de son économie. Ainsi, elle a noué de nouveaux liens avec le Brésil et l’Inde et projette de multiplier par trois ses échanges commerciaux avec le monde arabe. L’Afrique et l’Amérique latine lui fournissent des matières premières et constituent des débouchés pour ses produits manufacturés. De nombreux secteurs d’activité sont désormais parfaitement insérés dans la chaîne de production mondiale.

La Bourse
Hong Kong est la place financière sur laquelle sont cotées les H-shares, c’est-à-dire des actions d’entreprises chinoises immatriculées en République populaire de Chine et cotées en dollars de Hong Kong. Le Hang Seng China Enterprise Index (HSCEI) est composé des H-shares qui présentent les plus fortes capitalisations et les plus activement négociées.