La France a longtemps compté deux marchés réglementés au comptant :
  • la Bourse de Paris, subdivisée en Premier Marché (ex cote officielle), Second Marché (destiné aux sociétés de taille moyenne), et marché des EDR (European Depositary Receipts)
  • le Nouveau Marché, dédié aux sociétés à fort potentiel de croissance
En 2005, ces marchés ont été remplacés par un marché unique, Euronext Paris, qui regroupe ainsi l'ensemble des valeurs cotées à la Bourse de Paris, soit environ 700 sociétés. 
 
Qu'elles soient des multinationales ou des sociétés familiales, toutes les sociétés d’Euronext Paris relèvent  d'un cadre réglementaire identique : mise à disposition d'au moins 25% de leur capital social, représentant au moins cinq millions d’euros sur la base du prix de souscription ; présentation de comptes audités et certifiés sur les trois dernières années ; obligation de rendre publiques toutes les informations susceptibles d'agir sur le cours de l'action ; publication de leurs comptes annuels, des résultats semestriels et du chiffre d'affaires trimestriel.
 
Les valeurs d’Euronext sont identifiées par un code ISIN (qui remplace l’ancien SICOVAM), codification alphanumérique composée de 12 caractères (les 2 premières lettres identifient le pays dans lequel la valeur a été émise) reposant sur le principe d'un code international unique par valeur.
 
Euronext Paris est segmenté en trois compartiments, fonction de la capitalisation boursière :
  • Compartiment A : les « blues chips », dont la capitalisation est supérieure à 1 milliard d'euros ;
  • Compartiment B : les valeurs moyennes, dont la capitalisation est comprise entre 150 millions et 1 milliard d'euros ;
  • Compartiment C : pour les petites valeurs, dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d'euros.
A ces compartiments doit être ajouté le compartiment professionnel, réservé aux investisseurs dits qualifiés, c’est-à-dire aux investisseurs « disposant des compétences et des moyens nécessaires pour appréhender les risques inhérents aux opérations sur instruments financiers » et limitativement énumérés par le Code monétaire et financier. Il s’agit en effet d’un compartiment de marché inédit en Europe, sur lequel sont cotées des sociétés ne diffusant pas leurs titres auprès du public.
Ce compartiment reste soumis aux règles harmonisées applicables à l’ensemble des marchés réglementés européens mais bénéficie de certains allégements par rapport aux règles spécifiques aux marchés français. Entre autres, la société est dispensée de fournir un résumé en français de son prospectus et autorisée à publier ses informations dans une autre langue que le français pourvu qu’il s’agisse d’une langue usuelle en matière financière.
Au 1er janvier 2015, ce compartiment ne comptait que 13 sociétés.