Safran (-0,83% à 131,20 euros) a levé le voile jeudi sur ses résultats 2019. L'équipementier pour l'aérospatiale et la défense a dégagé un résultat net ajusté (part du groupe) de 2,665 milliards d'euros l’an dernier (+34,5% sur un an) et un résultat opérationnel courant de 3,820 milliards d’euros (+26,4 %). La marge opérationnelle s’établit à 15,5 % (+110 points de base). Enfin, le chiffre d’affaires ressort à 24, 64 milliards d’euros, en progression de 17,1 % sur une base publiée et de 9,3 % sur une base organique.

" Dans un contexte difficile, nous avons livré 2 127 moteurs Leap et CFM56, réorganisé nos activités Équipements et Aerosystems, et continué d'améliorer la performance d'Aircraft Interiors ", a commenté Philippe Petitcolin, le directeur général de Safran.

Compte tenu de ces performances, Safran proposera un dividende 2019 de 2,38 euros par action, en augmentation de 30,8 % par rapport 2018.

Du côté des perspectives 2020, Safran table sur une production d'environ 1 400 Leap, sur la base d'une production de 10 moteurs LEAP-1B en moyenne par semaine sur l'année. Ces données tiennent compte de la décision de Boeing d'un arrêt de la production du 737 MAX à compter de janvier dernier et d'une reprise des livraisons estimée à la mi-2020.

Safran dit avoir mis en œuvre un plan d'adaptation pour faire face à cette situation ; il comprend des économies sur les coûts directs, les frais généraux, un gel des embauches et une réduction des dépenses de R&D et d'investissements pour 2020.

Par ailleurs, Safran anticipe une variation du chiffre d'affaires ajusté comprise entre 0 % et -5 %, ainsi qu'un résultat opérationnel courant ajusté en hausse d'environ 5 %.