La bourse de Paris conforte son dynamique positive initiale avec un CAC40 qui gagne 0,6% à 7.635 et qui revient à 1% de son récent zénith des 7.700, bien aidé par Schneider (+2,6% et record à 193E), TotalEnergies, Téléperformances et Air Liquide qui s'arrogent un peu plus de 1,8%... mais les volumes d'échanges demeurent anecdotiques avec 1,3MdsE échangés.

L'Euro-Stoxx50 avec +0,7% à 4.689 établit un nouveau records absolu (contre 4.676 le 2 février), sans même bénéficier du soutien du S&P500 (inchangé à 4.942 après avoir testé 4.956 initialement, se rapprochant à moins de 1% des 5.000Pts).
Le Nasdaq a du mal à trouver un second souffle et consolide sous les 15.600 (-0,2% vers 15.575).

Sur le compartiment obligataire, les rendements des titres souverains marque enfin le pas et une timide en embellie se dessine.

Le rendement du Bund allemand à 10 ans se tasse vers 2,2975%, nos OAT campent au-dessus des 2,800% tandis que le 10 ans américain efface -4Pts vers des 4,124 contre 4,165% la veille, ce qui reste proche des plus hauts depuis le début de l'année, et des sommets du 24 janvier et du 13 décembre.

Suite aux récentes déclarations de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, les investisseurs se repositionnant en vue d'un maintien des taux à leurs niveaux actuels pendant une période un peu plus longue que prévu.

Ces tensions sont toutefois contrebalancées par la publication de nombreuses statistiques qui confirment la robustesse de l'économie américaine.

Avec des données qui suggèrent de plus en plus un 'atterrissage en douceur' (ralentissement économique sans récession) aux Etats-Unis, les marchés se concentrent davantage sur les perspectives de croissance plutôt que sur la menace de l'inflation.

Le début d'année 2024 s'est jusqu'ici caractérisé par un scénario dit de 'Boucles d'or' (goldilocks), un environnement jugé favorable aux marchés financiers, en particulier les actions.

Au-delà des bons indicateurs économiques, plusieurs publications de résultats plutôt rassurantes sont venues rappeler aux investisseurs à la recherche de rendement les arguments en faveur des actions.

La saison des résultats du quatrième trimestre se poursuivra aujourd'hui avec les annonces d'UBS, Eli Lilly, Toyota, Linde, Amgen, bp, Ford ou Spotify.

Du côté des indicateurs, les investisseurs ont pris connaissance ce matin des commandes à l'industrie allemande: celles-ci ont augmenté de 8,9% en décembre 2023 sur un mois après correction des variations saisonnières et calendaires, selon Destatis, après une stabilité en novembre (révisée d'une estimation initiale qui était de +0,3%).

Dans l'industrie manufacturière, la forte hausse de décembre s'explique par un volume très élevé de commandes importantes dans différentes branches. En particulier, un nombre exceptionnellement élevé d'avions ont été commandés.

Cela n'inspire guère les cambistes car l'Euro s'effrite de -0,1% vers 1,0735.
Le baril de 'Brent' se redresse un peu, de +1% vers 78,75$ à Londres.

Enfin, dans l'actualité des sociétés françaises, Neoen annonce avoir finalisé le financement conjoint de la seconde tranche de son parc éolien de Goyder South Stage 1 (203 MW) et de sa Blyth Battery (238,5 MW / 477 MWh), qui bénéficient ainsi d'un prêt accordé par un syndicat de cinq prêteurs.

Dassault Systèmes a annoncé mardi qu'il allait renforcer son partenariat stratégique avec Assystem en vue d'accélérer le développement de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.



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